Entretien avec Mélanie Leclerc, 31 ans, éleveuse de veaux Les Vitelliers
Depuis quand êtes-vous éleveuse de veaux pour Les Vitelliers ?
Je me suis installée en décembre 2018 et j’élève aujourd’hui une bande de 300 veaux Holstein et croisés.
Vous étiez déjà agricultrice auparavant ?
Non, je travaillais dans la maroquinerie et n’ai aucune formation agricole. J’ai rejoint mon mari éleveur en vaches laitières à qui je donnais déjà un coup de main pour la traite et qui souhaitait reprendre une exploitation voisine. Je suis partie de zéro.
Pour quelles raisons avez-vous souhaité
cette reconversion ?
J’avais envie de nature, de travail à l’extérieur. J’aime beaucoup les animaux. Et puis je voulais aussi maîtriser mon emploi du temps, ne pas être contrainte par les horaires, et pouvoir concilier mon travail avec ma famille.
C’est un confort et une sécurité pour démarrer.
Et comment se passe votre travail depuis 3 ans ?
Je suis la charte qualité à la lettre et toutes les consignes qu’on me donne, et ça se passe bien. Je suis bien épaulée par ma technicienne qui vient me voir dès que je l’appelle. J’en suis, en ce moment, au 5 e lot.
Pouvez-vous nous expliquer ce qu’apportent Les Vitelliers à l’éleveur ?
Les Vitelliers approvisionnent l’éleveur en matière première: animal, alimentation… En contrepartie, l’éleveur fournit les bâtiments et son travail. Il est rémunéré sur la valeur ajoutée et surtout la qualité qu’il a apporté. Pour ma part, en tant que jeune agricultrice, je bénéficie d’un prix fixe pendant 5 ans. C’est un confort et une sécurité pour démarrer.
Comment se déroule l’arrivée des veaux ?
Le 1er mois est assez intensif car il nécessite beaucoup de surveillance. Je dois veiller à ce que tout se passe bien. La météo joue beaucoup dans le démarrage. S’il pleut à l’arrivée des veaux, je sais que j’aurais pas mal de malades. Il suffit d’un courant d’air pour qu’un veau attrape une otite. Ce sont des animaux très fragiles
Qu’est-ce qui vous semble intéressant dans la charte qualité Les Vitelliers ?
Je fais tout pour le bien-être animal, le confort, l’alimentation. Je suis à cheval sur l’aspect sanitaire et la bio-sécurité que ce soit au quotidien ou entre chaque lot où je profite de tout remettre en ordre : nettoyage et réparations.
Vous consommez vous-même de la viande de veau ? Comment la préférez -vous ?
Oui, en blanquette l’hiver, grillée l’été. Cela change, c’est excellent !
LES VITELLIERS
L’engagement qualité de toute une filière