Entretien avec Maxime Brassier, 31 ans, éleveur à Chelun

Présentez-nous votre exploitation. Depuis quand êtes-vous éleveur ? Combien d’animaux élevez-vous ?

C’est très récent, jusque là j’étais dans l’arboriculture. J’ai eu l’idée de ce projet en septembre 2021. Lorsque j’ai acheté cette exploitation, il n’y avait plus « rien ». Le bâtiment où sont les veaux est tout neuf. J’ai rentré mes premiers veaux en juin 2023. J’en ai actuellement 560, tous destinés à être certifiés Les Vitelliers.

S’il s’agit d’une ferme familiale, pourquoi avoir repris ? Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire ce métier ? Qu’aimez-vous dans ce dernier ?

Je n’ai pas repris la ferme familiale, mon père travaille toujours sur son exploitation. Mais pourquoi pas dans quelques années…. C’est en tout cas de famille, c’est certain ! J’ai toujours travaillé dans le monde agricole. Élever des veaux, ça me permet d’avoir du temps libre et plus de flexibilité entre ma vie privée et ma vie professionnelle.

Pourquoi avoir choisi cette démarche, ce cahier des charges ?

En travaillant avec cette certification, ça me permet d’avoir un environnement pour mes veaux très sain, le bien-être de mes animaux est important pour moi. Par ailleurs, en travaillant avec un intégrateur, cela me permet de ne pas me soucier de la vente pendant 10 ans (durée de mon premier contrat) ni de l’alimentation des animaux (lait, paille et bouchons de maïs) qu’il me fournit.

Pouvez-vous nous décrire rapidement une journée type ?

En fonction de mes obligations familiales, mes horaires peuvent changer. En général, je me lève vers 6h et je donne la buvée à tous mes veaux. À 7h45, je dois avoir terminé pour pouvoir emmener mes enfants à l’école. Lorsque je reviens, et jusqu’à 9h – 9h30, je m’occupe des soins, de trier les veaux, je prépare les aliments pour le soir… Puis à 16h30, je donne la seconde buvée de la journée. En général vers 18h30-
19h, j’ai terminé ma journée.

Comment pensez-vous que la filière veau va évoluer en France ?

Je pense qu’il y aura toujours de la demande de la part des consommateurs mais il y a de moins en moins d’éleveurs de veaux. Il y a beaucoup de départs en retraite, il faut trouver la relève !

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LES VITELLIERS

L’engagement qualité de toute une filière